voyance par mail : l’interview d’un médium
Alors voilà, j’avais toujours entendu faire part de la voyance en ligne, mais je n’avais jamais osé franchir le cap. À 21 ans, entre la terminale et mes premiers petits ouvrages, j’étais constamment paumé : stress des exams, questions sur mon avenir, questions de cœur… un joueur bordeau. Un soir, en substitution à bosser mes maths, je squattais les forums, et je me vois tombé sur un post officiant la voyance par e-mail, avec un médium qui promettait une réponse en détail en moins de 10 jours. Le visée ? Tu envoies ton mail, tu poses toutes tes questions, et tu reçois une solution écrit, posée, argumentée, sans rendez‑vous, sans pression téléphonique. Ça m’a paru moins déprimant qu’un appel dans les environs de un numéro surtaxé. J’ai décidé de tenter votre chance. J’ai transmis un mail près de Olivier, un diseur de bonne aventure soi‑disant spécialisé dans le tarot et l’astrologie, en lui suppliant si j’allais réussir mon bac, si je trouverais une formation qui voyance olivier me plaisait, et même si j’allais réussir dans les environs de gérer ma relation avec ma intimé. J’ai cliqué sur “envoyer” avec le cœur qui battait, me larmoyant si j’avais été trop direct ou photographie.
quand la voyance par e-mail est un coup de levier pour mes études Pendant mes premières semaines de fac, j’ai vin que j’allais s'ouvrir. Passer du lycée à l’université, cela n’a rien à voir : plus de repères, des amphis bondés, des audits écrits chronométrés, et pas toujours de cours clairs. Mes notes ont débuté à décliner, et je me suis mis à douter de mes capacités : j’envisageais même de tout lâcher pour retourner à un bts plus rassurante. Un soir de juillet, perturbé devant mes classiques de philosophie, je discute avec un collégue qui me parle de la par mail : « T’as un problème, tu envoies un mail, et tu reçois un contenu complet dans la journée ». Ça m’a semblé plus efficace qu’un tarot via un appel téléphonique ou un SMS de 3 contenus. Alors j’ai tenté : j’ai écrit un mail à Olivier, mettant ma galère : « Comment réussir à m’adapter aux études supérieures sans craquer ? » J’ai balancé mes défiance, mes peurs, même mes mauvaises habitudes ( je séchais de temps en temps les TD pour traîner en ville ). Puis j’ai cliqué sur « envoyer » avec une variété d’espoir et de nihilisme.